La Daf 55 CS, une voiture pas si sage

Produite de 1967 à 1972, la Daf 55 se décline dans différentes versions allant de la berline au break, en passant par le petit coupé ou même le cabriolet. Equipée du fameux moteur Cléon-Fonte Renault, elle se caractérisait pas son automatisme lui permettant, en théorie, d’attendre sa vitesse maximum aussi bien en marche avant qu’arrière ! Dessinée par Giovanni Michelotti, elle fut produite à plus de 164 000 exemplaires. Paris Balade vous propose aujourd’hui d’en découvrir un essai réalisé en 1969 par Europe Auto pour son numéro spécial salon de Paris.

L’essai

Il y a quelques années, le mot Daf était synonyme de voiture de ville. Voiture de ville à cause d’abord de l’avantage présenté par l’automatisme intégral adopté par la marque hollandaise. Voiture de ville également à cause des performances routières modestes des modèles Daf. C’était tout à vrai pour la petite Daf 33 (32 ch). Cela n’était déjà plus tout à vrai pour la berline Daf 55. Cela est encore moins vrai pour le coupé Daf 55.

Comme pour les modèles précédents, la principale caractéristique technique du coupé Daf 55 reste sa transmission automatique à variateur continu (système Variomatic par courroies et poulies de diamètre variable). Comme pour la berline 55, le coupé a fait appel à Renault pour fournir le groupe mécanique. C’est en effet le moteur de la Renault 10 qui a été adopté avec une puissance légèrement augmentée. Toute la gamme 1970 (coupé, berline et break) reçoit une nouvelle calandre.

Principales qualités

  • Automatisme pratique
  • Bonne habitabilité (pour un coupé)

Principal défaut

  • Suspension inconfortable

Vitesse maximum : 141 km/h
1000 mètres départ arrêté : 41,3 s
Consommation : 7,5/9 litres aux 100 km

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