La sportive Bavaroise, la Bmw 2002
Paris Balade vous propose de découvrir un essai, paru dans Sport Auto en 1973, d’une des Bmw les plus sportives du début des années 70, la Bmw 2002 dans ses versions Tii et Turbo.
L’essai
Née 1600 en 1966, devenue 1600 Ti par la suite, elle plaisait beaucoup déjà. Elle ne cessa ensuite d’accroître ses capacités en devenant Bmw 2002 Ti, enfin Tii. Elle apparaitra cette année au salon avec quelques modifications de détails, des blocs lumineux rectangulaires notamment à l’arrière et des réglages nouveaux du train avant. Il s’agit d’une voiture dont les principales qualités résident dans le moteur 4 cylindres en ligne 1 ACT, alimenté par injection Kugelfischer (comme certaines Peugeot 404 !), 130 CV DIN à 5 800 t/mn et un couple de 18 mkg à 4 500 t/mn, puissant, nerveux, allègre, souple, silencieux, endurant, et dans la suspension à 4 roues indépendantes qui confère à la voiture une remarquable tenue de route. Pour le reste, à bord de la Bmw 2002, tout est sobre, austère même, pour ne pas dire triste : les techniciens ont avant tout recherché le pratique, le solide, dans l’équipement et dans l’instrumentation. Les sièges sont durs, la finition peu flatteuse. On eut aimé un peu plus de noblesse pour pouvoir profiter des 190 km/h. Plus de silence aussi : les bruits aérodynamiques sont très élevés à grande vitesse. Il existe une version de la Bmw 2002 Tii carrossée par Touring, un break à trois portes, fort original.
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Enfin le service compétition de Bmw vient de mettre au point une 2002 Turbo, dotée d’un tablier avant et d’un becquet arrière, de roues et de pneus plus larges, dont le moteur est équipé d’un turbocompresseur, et qui dépasse le cap des 210 km/h. A recommander aux grands sportifs.
Qualités :
- Moteur souple et brillant
- Nervosité remarquable
- Bonne tenue de route
- Dimensions compactes
- Motricité en défaut sur sol glissant
Défauts :
- Confort spartiate
- Habitacle triste
- Voiture bruyante à grande vitesse
- Equipement frisant la pauvreté
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