Paris Balade a visité le musée de l’Aventure Peugeot !

Situé à Sochaux, petite ville de 4000 habitants, à moins de 500 km de Paris, le Musée de l’Aventure Peugeot se trouve à proximité d’un des plus grands sites industriels de la marque dans l’agglomération de Montbéliard.

L’Histoire du musée

Aventure PeugeotLe musée est né de l’initiative de l’association « L’Aventure Peugeot » créée en 1982 par Pierre Peugeot. Son objectif à l’époque était de recenser et rassembler les différents types de produits industriels fabriqués depuis 1810 par Peugeot. Le musée ouvre ses portes en juillet 1988. On y trouve aussi bien une riche collection d’automobiles, que des cycles, de l’outillage ou des articles ménagers. Couvrant d’abord la période allant jusqu’à la première moitié du XXème siècle, le musée voit deux extensions successives s’y installer en 2000 (période 1950-1970) et 2010 (période 1980-1990 et automobiles de compétition).

 

Avant l’automobile

MoulinsLa première section du musée de l’Aventure Peugeot est consacrée aux premières activités des industries Peugeot. Une riche collection dévoile ainsi toute une variété de produits et va des articles laminés et des lames de scie, en passant par les outils, les buscs de corsets, les moulins à cafés et les machines à coudre, aux radios TSF que Peugeot fabriqua de 1938 à 1954 dans son usine à cycles de Saint-Etienne. Le lion, symbole de la marque, fut d’ailleurs choisi avant même le début de l’aventure automobile. Le constructeur ayant lancé un nouveau modèle de lame de scie, il cherchait un animal, pour une campagne publicitaire, pouvant mettre en avant la solidité et la dureté des lames. Le choix du lion s’imposa et celui-ci resta pour toujours sur le logo des produits de Peugeot.

Le voyage dans le temps à travers l’automobile

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Peugeot Type 4 vis-a-vis
Peugeot Type 4 vis-a-vis

Le visiteur est ensuite invité à découvrir les différentes périodes de l’histoire Automobile de Peugeot. Tout commence avec l’époque des « pionniers » dans un décor rappelant le métro Parisien du début du siècle. On y trouve le premier modèle de la marque, le Vis-à-vis, lancé en 1891 par Peugeot Frères. Un Type 4 Vis-à-vis particulier est ainsi présenté, surnommé Marguerite ; il a appartenu au gouverneur de la ville de Tunis qui demanda une décoration spécifique sur la capote et la carrosserie entièrement recouverte de motifs de marguerite peints sur le bois et le cuir ou réalisés en métal martelé.

La période suivante (1919-1935) permet de découvrir une époque charnière qui conduira à la production en série des voiturettes dont la Quadrilette 161. Par ailleurs, Peugeot n’hésite pas à commercialiser de fastueux modèles de luxe comme la Type 184 Landaulet de 1928 dont la conduite intérieure est équipée d’un moteur 6 cylindres sans soupapes. Elle s’adressait aux riches clients qui ne se doutaient pas encore du crash boursier de 1929 et pouvaient faire appel aux plus grands carrossiers pour personnaliser leur auto (ici Henri Labourdette).

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Peugeot Type 184 Landaulet
Peugeot Type 184 Landaulet

La période 1936-1949 souligne l’arrivée des carrosseries de type aérodynamique dont Peugeot fut l’un des précurseurs français, en particulier avec les modèles « Eclipse » (401, 601 et 402), coupés transformables en cabriolet.

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Peugeot 404 injection
Peugeot 404 injection

La production de grande série d’après guerre est mise à l’honneur avec les modèles des « Trente glorieuses » : la Peugeot 203, voiture du renouveau ou la 403 qui marque le début de la fructueuse collaboration avec Pininfarina qui durera jusqu’à la 406 coupé.

Le modèle suivant, la 404, symbolise sans doute ce qu’était Peugeot après guerre, une voiture solide, confortable et sans ostentatoires (ne disait-on pas à l’époque que c’était la voiture préférée des notables de province ?). Le musée présente d’ailleurs pas moins de cinq 404 différentes (berline Luxe, break familiale 7 places, coupé Pininfarina, 404 records Diesel, camionnette bâchée). Les voitures plus récentes ne sont pas oubliées dont les « Youngtimers » de la génération « 5 » avec une 205 GTI, grande concurrente de la Golf GTI dans les années 80 ou une 505 4×4 Break. Cette dernière était produite par la société alsacienne Dangel qui commença à adapter des véhicules Peugeot en 4×4 dès 1981 avec les 504 Pick-up et Break. Ces véhicules, distribués par le réseau Peugeot, ont été vendus principalement en Afrique dans une vingtaine de pays, à l’administration française et à de rares particuliers avides de tout terrain…

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Peugeot 505 Dangel 4x4
Peugeot 505 Dangel 4×4

 

 Peugeot et la Formule 1

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Mclaren Peugeot 1994
Mclaren Peugeot 1994

Lors de notre visite, l’Aventure Peugeot consacrait une exposition spéciale à l’épopée de la marque au lion en Formule 1. Tout commence en 1994, lorsqu’à la surprise générale, McLaren décide de faire confiance à Peugeot pour concurrencer les imbattables Williams Renault de l’époque. Le public français se prend alors à rêver d’un duel Peugeot-Renault sur les plus belles pistes du monde. La McLaren-Peugeot MP4/9 bénéficiera même des conseils du jeune retraité Alain Prost qui en prendra le volant lors d’essais d’avant saison. La saison sera pourtant décevante ; ayant perdu son pilote vedette Ayrton Senna, parti chez Williams, McLaren aligne le duo Hakkinen – Brundle. Malgré quelques podiums (dont une deuxième place de Martin Brundle à Monaco), la voiture manque de fiabilité et de rapidité. McLaren-Peugeot terminera la saison à la 4ème place du championnat constructeur. Il s’agit du plus mauvais classement de l’équipe britannique depuis la saison 1983. Ron Dennis, dirigeant emblématique de McLaren, ne semble pas entièrement conquis par ce partenariat et décide d’y mettre fin après une seule année de collaboration se tournant alors vers Mercedes.

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Jordan Peugeot 1997
Jordan Peugeot 1997

Peugeot doit alors se tourner vers la sympathique équipe Jordan, dirigée par le fantasque Irlandais Eddie Jordan. Le partenariat durera jusqu’en 1997, mais les moyens limités de l’équipe ne permettront pas vraiment de briller. Quelques podiums ainsi que la découverte de jeunes pilotes (Giancarlo Fisichella, Ralf Schumacher) ne suffiront pas à masquer une nouvelle période décevante.

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Prost Peugeot 2000
Prost Peugeot 2000

En 1998, Peugeot semble enfin avoir trouvé le bon partenaire : Alain Prost vient de racheter l’équipe Ligier et sort d’une première saison encourageante avec son pilote vedette, Olivier Panis. L’idée d’une équipe 100% française et l’aura du quadruple champion du monde laissent alors augurer de nombreux succès tout en attirant une foule de sponsors. Malheureusement ce partenariat se révèlera un véritable fiasco ; En trois saisons, l’écurie ne réussit qu’un seul podium, une 2ème place de Jarno Trulli au GP d’Europe 1999, et ne marque même aucun point pour la dernière saison du motoriste Peugeot en Formule 1 en 2000.

En dépit de ces résultats en dent de scie, dont Peugeot ne fut pas le seul responsable souffrant de partenariats avec des écuries à budget insuffisants pour assurer la réussite en F1, le musée présente toutes les Formules 1 motorisées par le constructeur de 1994 à 2000. Elles sont splendides !

 

Informations pratiques :

Musée de l’Aventure Peugeot ouvert tous les jours de 10h à 18h.
Tarif d’entrée : 8,50 euros (4,50 euros pour les moins de 18 ans)

Site du musée : www.museepeugeot.com[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

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