La Lancia Aurelia, le haut de gamme Italie des années 50

Lancée en 1950, la Lancia Aurelia constitue le haut de gamme de la prestigieuse marque Italienne. Une époque où la marque Italienne rivalisait avec les meilleurs standards Européens par la qualité de ses productions et l’avant-gardisme des solutions techniques retenues. Paris Balade vous propose un essai de la berline Aurelia réalisé en 1954 par l’Auto-Journal, bonne lecture !

L’essai

Lancia, l’un des trois grands constructeurs Italiens jouit d’une solide réputation reposant en grande partie sur l’originalité de ses productions.
La Lancia Aurelia B22, la plus récente version de ce modèle, fut choisie pour nos essais, non pas parce qu’elle est la plus puissante de la famille, mais en raison de sa cadence de production.

Mécanique

Le moteur de l’Aurelia est un six cylindres supercarré en V à 60°, à arbre à cames central, unique exemple à notre connaissance de cette technique. Le type B10 ne dispose que de 1 754 cm3 tandis que le B21 et le B22 qui nous occupe ont une cylindrée de 1 991 cm3 grâce à une augmentation de l’alésage et de la course, portés respectivement à 72 mm et à 81,5 mm. Avec 7,8 à 1 de rapport volumétrique, la puissance obtenue est de 90 CV à 5 000 tr/mn. La vitesse maximum annoncée par le constructeur – soit 160 km/h – est largement atteinte au chrono, mais le compteur optimiste oscille alors autour de 175 km/h. Quoi qu’il en soit, ces performances sont pleinement satisfaisantes pour une berline de tourisme. La boite est placée à l’arrière, solidaire du démultiplicateur, mais malgré la longueur des tringles de commande, le levier n’est jamais dur.

[fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]

Caractéristiques Lancia Aurelia
Caractéristiques

Les 2ème, 3ème et 4ème, qualifiées de silencieuses et synchronisées, le sont réellement, et toute manœuvre, y compris les passages 3-2 à haut régime, s’effectue aisément, sans aucune protestation des pignons.

Tenue de route

Dans l’état actuel de la technique, il parait cependant difficile de concevoir des freins mieux refroidis, cependant, si ils sont très efficace même à grande vitesse, ils ne sont pas à l’abri de l’échauffement.
Sur cette voiture, dotée d’autre part de quatre roues indépendantes, la stabilité est très bonne, même aux allures proches du maximum. La suspension, relativement ferme à vitesse moyenne – comme il se doit pour une voiture très rapide – devient très agréable en dessous de 100 km/h.
Très directe, la direction reste cependant douce et sa précision est très grande, ce qui confère à la Lancia Aurelia une bonne maniabilité.

Carrosserie

La ligne de la Lancia Aurelia peut être considérée comme un compromis assez heureux entre la silhouette classique et les tendances modernes. Le coffre à bagages est très petit et absolument indigne d’une grande routière.
La présentation de l’Aurelia n’est pas particulièrement luxueuse, mais semble soigneusement étudiée et l’équipement est assez complet.

Conclusion

Malgré son prix élevé, la Lancia Aurelia B22 satisfera pleinement le conducteur sportif qui ne tient pas essentiellement à posséder une voiture voyante ; elle dispose de quatre places, mais sous son aspect inoffensif, elle offre des reprises et une vitesse de pointe assez inhabituelles. Sa consommation et sa tenue de route constituent deux autres atouts de choix. Toutefois, la plupart de ces qualités sont plus à leur place dans le « Grand Turismo » que dans une voiture destinée à être mise entre toutes les mains.
On comprend que Lancia s’orient pour 54, vers une Aurelia de 2,2 litres, plus souple et ne dépassant pas 150 km/h.[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

1 réflexion sur “Un essai de la Lancia Aurelia en 1954”

  1. C’est dommage que la photo soit celle d’une B12 de 1954.
    Sur la présentation intérieure, même si le tableau de bord est en tôle peinte, on peut dire qu’elle est luxueuse: les sièges sont très confortables, le tissus de laine de très bonne qualité, et les accessoires, et équipements, discrets et de qualité.
    Le volant crème en fausse bakélite était une pièce très flatteuse et assortie aux autres accessoires…
    On insiste pas assez: tous les ouvrants et ailes ar sont en aluminium et le chassis des sièges ar sont en peuplier pour gagner du poids.

Laisser un commentaire

Retour haut de page